"Parcours Croisés" – Chapitre 21

Parcours croisés – Mercredi soir
Chapitre 21
Martina

Alain avait déjà ramené dans la cuisine les restes de tartes et les assiettes, mais s’était contenté de tout empiler sur la table, en vrac. J’ai enveloppé les tartes dans du papier alu et trouvé une place dans le réfrigérateur. J’ai mis les assiettes, les verres, les couverts dans le lave-vaisselle et démarré le lavage.
Sur la terrasse, Alain jetait dans un sac poubelle les serviettes et la nappe en papier, les bouteilles vides. Je l’ai aidé à rentrer la table et les chaises dans la maison ; il a remis en place les deux lits pis-cines et leur coussins qu’on avait poussés sur un côté de terrasse afin de libérer le passage. Pendant que je lavais à la main dans l’évier les verres ballons, il a mis en sourdine un CD de fado. Quand je l’ai rejoint dans le salon, il m’a tendu les bras et je m’y suis blottie, le nez enfouie au creux de son cou, les deux mains glissées dans son dos coincées sous la taille de son bermuda. Il fredonnait doucement en dansant, me tenant serrée contre lui, la joue dans mes cheveux.
J’ai aperçue Annie dans l’ouverture de la porte du couloir. Elle nous regardait danser. J’ai ouvert un bras pour l’inviter à nous rejoindre et Alain en a fait autant. Elle a passée un bras autour de la taille de chacun de nous deux :
- C’est qui ?
- Césaria Evora …
- C’est triste …
Elle a posé sa joue contre la poitrine d’Alain, qui avait l’air immense à côté d’elle. On tournait lente-ment, toutes les deux appuyées sur Alain :
- Tu le portes souvent ?
Elle a froncé les sourcils, ne comprenant pas, mimant « quoi ? » ; j’ai laissé glisser ma main de sa taille sur ses reins, et j’ai tapoté ses fesses en lui redemandant :
- Tu le portes souvent ?
Elle a fait non de la tête.
- Ça te gêne pas ?
Elle a fait la moue avec un éclair d’espièglerie dans l’œil et a fait encore non de la tête.
J’ai laissé ma main descendre doucement tout en bas de ses fesses, et des doigts, j’ai commencé à froisser sa robe pour la faire remonter.

Elle a encore fait non en fronçant les sourcils, mais ça ne m’a pas arrêtée, je continuais à soulever, froissant sa robe dans mon poing. Par vengeance, elle fait la même chose de ma robe, plus vite que moi.
- Ça va les filles ? si je vous gêne, vous le dites !
- Non, non … t’es jaloux, mon chéri ?
et de ma main dans son dos, j’ai commencé à lui caresser les fesses aussi … Il a penché la tête par-dessus l’épaule d’Annie, puis par-dessus mon épaule pour vérifier ce qu’il suspectait, et à re-commencé à bouger lentement au son de la musique en poussant un profond soupir, ces mains sur nos épaules. Nos mains ont fini par se glisser sous le tissu en même temps. Alain s’est détaché de nous et est allé s’asseoir dans le canapé, nous laissant dans les bras l’une de l’autre. Toujours en dansant, Annie a tourné pour que je sois de dos à Alain. Elle a replié un bras entre nous , main sur mon sein et y a appuyé sa tête. J’ai passé ma deuxième main sous sa robe, caressé ses fesses chaudes et douces, les deux mains enrobant ses rondeurs qui se durcissaient l’une après l’autre quand notre danse nous faisait passer d’une jambe sur l’autre.
Elle avait laissé retomber ma robe et sa main dans mon dos était sagement remontée au bas du dos alors que l’autre main entre nous pressait doucement mon sein. Alain devait être un peu déçu … privé de spectacle. J’ai glissé un doigt entre ses rondeurs, en écartant une fesse de l’autre main, et suis descendue lentement, plus profond, mon doigt glissé sous le mince cordon du string qui s’enfonçait entre ses fesses. Dans son lent mouvement Annie s’est cambrée pour me faciliter le passage, et en longeant le sillon toujours plus bas, mon doigt a rencontré l’objet dur et chaud, plaqué contre sa peau, et puis une bille protubérante à l’endroit exact de son petit trou. De mon index sur cette bille, j’appuyais, la tirais vers le haut et la repoussais, donnais de petits coups de doigts du plat de l’index. La respiration d’Annie s’est faite plus profonde et ses doigts se crispaient sur mon sein en rythme avec mon doigt.
J’ai dû jouer longtemps ainsi parce que j’ai entendu l’eau de la douche couler : je ne m’étais même pas aperçue du départ d’Alain.
J’ai entraîné Annie vers le canapé et m’y suis assise, la tenant debout devant moi. Comme elle cherchait Alain du regard, l’air inquiète, je l’ai rassurée :
- Il se douche …
J’ai glissé les deux mains sous sa jupe, remontant de ses mollets à ses genoux, ses cuisses, ses hanches ; j’ai commencé à abaisser son string, sans tenir compte de sa protestation muette quand elle a posé ses mains sur les miennes pour m’empêcher de la déshabiller ; et elle a cédé, posant ses mains sur ma tête, glissant ses doigts dans mes cheveux et m’attirant vers son ventre. J’ai abaissé le string et elle a soulevé les jambes l’une après l’autre. J’ai laissé le string par terre et soulevé une de ses jambes de la main sous son genou, lui faisant poser le pied sur le canapé à côté de moi. Me glissant à nouveau sous la jupe, j’ai suivi d‘une main sa cuisse, la glissant entre mon visage qu’elle maintenait appuyé à son ventre et son sexe, doigts traversant sa toison, jusqu’à plaquer ma paume sur les lèvres. Mon autre main passée sous la cuisse relevée est remontée sous ses fesses, le pouce sur la fente de son sexe, l’index et le majeur fouillant le sillon serré, trouvant la parenthèse de métal collée au sillon. Je sentais sa chaleur humide sous mon pouce que j’ai entré entre les lèvres, le poussant en entier au creux de son ventre de toute la force de mon bras. Mes doigts jouaient avec la tige de métal, index et majeur se glissant en-dessous de chaque côté, provoquant presque la sortie de l’œuf. Je sentais les efforts de ses fesses se resserrant pour le maintenir en place. Ses doigts dans mes cheveux se crispaient au rythme des mouvements de mon pouce dans son vagin, cherchant à travers la fine paroi à reconnaître les contours de l’objet dont je sentais les mouvements provoqués de mes autres doigts. Sa jambe levée tremblait contre mon bras, et son autre jambe fléchissait, comme incapable de la soutenir.
J’ai retiré mes mains et me suis levée. Annie m’a prise dans ses bras, me serrant fort contre elle et a levé le visage vers moi, un peu haletante et les yeux noyés, narines palpitantes, le feu aux joues. Elle m’a attirée pour un baiser, me fouillant la bouche d’une langue dure :
- … tu vas me faire mourir …
En poussant le pouce qui l’avait fouillée sur sa bouche, entre ses lèvres :
- … c’est bien mon intention … allonges-toi …
Je suis passée derrière elle, et prenant ses seins à pleines mains je l’ai poussée vers le canapé, où elle s’est agenouillée et je l’ai basculée, les seins sur le dossier, la tête dans le vide … et puis agenouillée au sol, j’ai relevé sa jupe sur ses reins et l’ai e à écarter plus largement les genoux … … très cambrée, fesses hautes, le sillon ouvert, une lame de bronze de quatre ou cinq centimètres, perle verte au milieu ,noyée dans de fins frisottis de poils très bruns entre ses fesses et descendant sur le périnée, s’ouvrant sur le sexe, petites lèvres d’un rose tendre, béantes, nacrées de liqueur, clitoris palpitant, petit gland débordant du repli de chair, éclat de rose encadrée de la toison noire … magnifique, fragile, indécente à l’extrême … J’ai saisi le tige de bronze à deux doigts, et tiré, voulant la décoller , arracher l’objet. Annie a lancée une main derrière elle, bloquant ma main, se redressant à demi :
- Non ! fais pas ça !
Doucement, de l’autre main, j’ai voulu écarter sa main mais elle a résisté. J’ai embrassé sa main, posé de petits baisers sur ses fesses, léché la fente et la petite goutte de liqueur qui perlait tout en bas, Annie couvrant toujours l’objet de sa main :
- Annie … laisse-moi faire … s’il te plaît …
Elle a laissé ma main repousser la sienne, la gardant malgré tout très proche, avec un petit sanglot. Je savais ce qu’elle craignait, que l’objet soit souillé quand je le retirerais, mais ça m’était égal, quelle importance après tout, tout en comprenant sa réticence. J’ai posé ma joue sur sa main, le regard rivé sur ma main, pouce en bas, index en haut sur la parenthèses de bronze et j’ai tiré, doucement l’arrachant lentement de son anus.
Les chairs s’étiraient, se gonflaient au fur et à mesure que je tirais, laissant apparaître une fine tige chromée. Annie résistait, resserrant les muscles des sphincters autour de la masse qui les étirait de l’intérieur … et doucement, avec un gémissement d’Annie, je l’ai sorti, grosse olive lisse et chromée, brillante, pointue à l’extrémité … Annie n’aurait pas dû s’inquiéter, il était propre … l’éclat du chrome seulement voilé d’une humeur translucide, très chaud dans la paume de ma main … Annie a poussé un soupir … la rosette sombre palpitait de desserrant et se fronçant sur mon index qui la massait, descendait se mouiller sur son sexe et remontait, s’appuyait, entrait doucement, masquant l’ongle, une phalange, caressant l’intérieur de l’anus de la pulpe du doigt … et Annie gémissait doucement … J’ai lubrifié l’œuf dans son sexe, j’ai présenté la pointe sur le petit trou sombre et froncé, et du pouce, je l’ai poussé, déformant et repoussant les chairs vers l’intérieur et … il entre, d’un coup comme avalé … Annie relâchant d’un coup sa respiration, a basculé sur le côté, s’asseyant loin de moi, jambe repliées sous elle, la respiration rapide :
- Je voulais pas que tu l’enlèves … des fois …
- Je sais … je sais … t’inquiète pas … je voulais le voir …
Je me suis relevée, me suis assise à ses côtés et la prenant dans mes bras je l’ai basculée sur le canapé, m’allongeant près d’elle :
- Je te laisse plus partir … je te garde là …
On est restées un long moment allongées, échangeant de petits baisers, nous caressant doucement, main frottant un bras, une épaule, lissant les cheveux, la joue, emprisonnant un sein, pinçant un téton pour un petit rire, échange de douceurs pour le plaisir de l’autre et un plaisir égoïste.
- J’espère qu’Alain n’est pas revenu espionner …
- Je ne crois pas … ça t’inquiète, on dirait …
- …
- Pourtant tu joues avec lui …
- … c’est pas pareil … comme tu dis … je joue …
- Il te plaît pourtant …
- … c’est pas une raison …
- Tu lui plais aussi, tu sais … Allez, viens , j’ai soif !
Dans la cuisine, j’ai sorti une bouteille de coca du réfrigérateur :
- Y’ a plus qu’ça !
Nous avons bu toutes les deux au goulot de la bouteille et Annie m’a bousculée le coude en riant pendant que je buvais :
- Eh ! j’en ai partout c’est malin ! je vais être collante ! J’ai plus qu’à me laver !
Annie m’a suivie dans la salle de bain. Pendant que je me lavais au gant, elle a brossé ses épais che-veux bruns, en faisant la moue :
- Même pas la peine ! je vais les faire couper … regarde-moi, ça !
Effectivement, des mèches rebelles partaient un peu dans tous les sens, mais quoi qu’elle en pense, ça lui donnait un petit air de gamine :
- T’as quel âge ?
- Trente-trois … et toi ?
- Trente-deux …
Elle s’est approchée du miroir, plissant les yeux :
- Ça commence à se voir …
en lissant du doigt les toutes petites rides au coin des yeux. Je me suis changée, enlevant robe et caraco et j’ai noué mon paréo bleu d’un nœud au-dessus de mes seins. Annie s’est retournée, a écarté d’un doigt un pan du paréo découvrant le minuscule triangle blanc du string, et en riant :
- … Salomé … belle et sulfureuse …
Je l’ai prise par la main en quittant la salle de bain, et j’ai éteint la lumière. Elle partait vers le salon, mais je l’ai tirée à ma suite vers le fond du couloir. Arrivée devant les portes des chambres, j’ai pris ses deux mains dans les miennes et poussé du pied la porte en face de celle où nous avions couché Véro. Elle a froncé les sourcils et murmuré :
- Qu’est-ce que tu fais ?
Un trait de lumière passait dans le couloir par l’ouverture de la porte, et elle regardait par l’entrebâillement, voyant comme moi un pied d’Alain sorti du drap. Elle reculait dans le couloir mais je tenais fermement ses mains en lui souriant. Elle résistait :
- Arrête ! t’es folle ! … c’est une bêtise … fais pas ça …
Et je l’ai attirée dans la chambre à ma suite, repoussant la porte derrière elle.
Alain a levé les yeux de son magazine, l’air surpris et interrogateur. La lampe de chevet allumée laissait le pied du lit dans l’ombre. La fenêtre et les volets grand ouverts laissaient rentrer un peu de fraîcheur et la lumière lointaine de l’éclairage à l’entrée de la rue. Annie, yeux écarquillés allant d’Alain à moi, frissonnait et tremblait quand je l’ai prise dans mes bras, et murmurait d’une petite voix inquiète :
- … c’est une bêtise Tina …
Debout au pied du lit, j’ai baissé la fermeture éclair dans son dos et sa jupe est tombée à ses pieds. Avec un temps d’hésitation, elle a levé les bras quand j’ai soulevé son petit caraco noir, et a caché ses seins de ses bras refermés sur la poitrine. Elle avait les joues en feu et respirait vite, bouche entrouverte ; Alain a jeté son magazine et a éteint la lampe de chevet ; la faible clarté ne venait plus que du lampadaire dans la rue.
Alain a repoussé le drap et à genoux au pied du lit a posé une main sur le bras d’Annie, le frottant doucement du plat de la main, comme pour la réchauffer, pour apaiser ses tremblements. D’une main dans ses reins, j’ai poussé Annie vers Alain qui s’était assis sur ses talons au pied du lit bas, visage levé vers Annie à quelques centimètres de ses seins. Il s’est reculé vers le milieu du lit et de ses mains sur ses hanches a attiré Annie qui s’est agenouillée sur le lit. Caressant son dos, je me suis assise. A la faible clarté, je voyais le doux sourire d’Alain ; ses grandes mains enveloppant ses hanches, il a lentement avancé le visage en tenant les yeux d’Annie dans les siens et a embrassé ses seins, l’un après l’autre… ses mains glissant dans son dos, retrouvant ma main et la pressant doucement au passage, remontant dans son dos vers les épaules, attirant Annie vers lui.

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